Mit einem schwungvollen Konzert ins neue JahrUne bonne année avec l`OPS

Karouis Fayçal (Foto: Paul Kolnik)

Karoui Fayçal (Foto: Paul Kolnik)

Blinkende Drumsticks, ein tanzender Dirigent und ein Publikum, das auf Kommando aus Leibeskräften im Rhythmus „Mambo“ brüllte – das waren einige Zutaten des mitreißenden Silvesterkonzertes des OPS, des Philharmonischen Orchesters Strasbourg.

Mit George Gershwin und Leonard Bernstein, aber auch Werken einiger weniger bekannter Komponisten, wurden die Zuhörerinnen und Zuhörer beschwingt aus dem alten Jahr begleitet. Faical Karoui, der Gastdirigent an diesem Abend, brachte eine gehörige Portion Schwung in den Konzertsaal. Er hielt sich in keiner Weise an die einst von Richard Strauß aufgestellten Gebote des Dirigierens, in welchen es unter anderen dem Dirigenten verboten ist zu transpirieren – und das war gut so. Karoui, dem die Musik direkt in die Beine fährt – anders kann man seine tänzerischen Einlagen am Dirigentenpult gar nicht interpretieren – begeisterte die Zuhörerinnen und Zuhörer im bis auf den letzten Platz ausverkauften Saal. Er erweckte den Eindruck, als würde er, wäre Platz genug, am liebsten um das Orchester herum tanzen und dabei die Musikerinnen und Musiker dirigieren.

Auch Fabien Ruiz und seine vier Stepptänzerinnen zeigten, dass das Silvesterprogramm sich nicht nur zum Hören eignete. Als ihn die amerikanischstämmige Sängerin Gilda Solve mit ihrer klaren und weichen Stimme in George Gershwins „I got rhythm“ herausforderte, sprang der Funke seiner Tanzkunst auch auf das Publikum über. Nicht nur ihre persönliche Interpretation von „Summertime“ brachte sommerliche Wärme in den Konzertsaal, sondern es war vor allem die innige und feinfühlige Begleitung des Orchesters, welche diesen musikalischen Traum aufs Beste unterstütze. Die Musikerinnen und Musiker brachten hörbar die Luft zum Flirren und die kleinen Fischlein zum Springen, wie es im Text von Ira Gershwin heißt. Mit John Adams atemberaubendem „Short ride in a fast machine“, Arturo Marquez´beschwingtem “Danzon Nr. 2 für Orchester” und Guillaume Connessons komplexen und zugleich spritzigen “Feuerwerk” aus dem Jahr 1998, zeigte Karoui aber auch, dass musikalische Unterhaltung auch von zeitgenössischen Komponisten geboten wird. Eine wunderbare Idee, dem Publikum an diesem beschwingten Abend klar zu machen, dass Angst vor Neuem nicht mehr als ein schlechter Ratgeber ist. Optisch unterstützt wurden die Darbietungen noch zusätzlich von einer Lichtshow, die Sternenhimmel, Palmenstrände und Feuerwerk in den Konzertsaal brachten.

Wenn das Jahr 2010 für das OPS so beginnt, wie das Jahr 2009 ausklang, dann kann man sich auf die kommenden Konzerte freuen. Von dieser Stelle aus wünsche ich allen Mitgliedern des OPS ein erfolgreiches, kunstvolles und spannendes neues Jahr.

Karouis Fayçal (photo: Paul Kolnik)

Karoui Fayçal (photo: Paul Kolnik)

Des baguettes qui scintillaient, un chef d’orchestre qui dansait et un public qui hurlait sur commande et en cadence « mambo » – voilà les ingrédients du concert de la Saint-Sylvestre proposé par l’OPS, l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg.

George Gershwin, Leonard Bernstein ainsi que des compositeurs moins célèbres accompagnaient l’auditoire tout en rythme pour finir l’année 2009. Faiçal Karoui, le chef d’orchestre invité pour l’occasion a mis une sacrée ambiance dans la salle de concert. Il ne respectait en rien les règles de la bienséance en vigueur pour tout chef d’orchestre qui se respecte et c’était très bien ainsi ! (Ces règles établies par Richard Strauss interdisent entre autres aux chefs d’orchestre de…. transpirer !) Karoui, chez qui la musique produisait un effet immédiat sur les jambes, difficile d’interpréter ses numéros de danseur au pupitre autrement, enthousiasmait le public de la salle où ne restait pas une seule place de libre. On avait l’impression qu’il aurait dansé autour de l’orchestre tout en le dirigeant si seulement il avait eu assez d’espace pour le faire !

Fabien Ruiz et ses quatre danseuses de claquettes montraient également que ce programme de la Saint-Sylvestre n’était pas seulement fait pour être écouté. Quand la chanteuse Gilda Solve qui est originaire des Etats Unis lui lançait avec sa voix douce et claire: « I got rythm », le danseur relevait le défi et l’étincelle de son art se transmettait directement au public. « Summertime » – la chaleur estivale était de rigueur dans la salle : D’une part, grâce à l’interprétation très personnelle des danseurs, d’autre part, grâce à l’accompagnement profond et sensible de l’orchestre qui soulignait ce rêve musical. Les musiciennes et musiciens faisaient scintiller l’air et sauter les petits poissons – selon le texte d’Ira Gershwin.

A l’aide de John Adams et son « Short ride in a fast machine », d’Arturo Marques et son oeuvre « Danzon n° 2 pour orchestre » et de « Feu d’artifice » l’œuvre de Guillaume Connesson qui date de 1998, Karoui a prouvé que les compositeurs contemporains savent divertir eux-aussi ! Une très belle idée pour faire comprendre au public pendant cette soirée au rythme entraînant, que la peur de la nouveauté n’est qu’un piètre conseiller.

De plus, les diverses prestations était visuellement soulignées par un spectacle de lumière qui ramenait le ciel étoilé, les plages aux palmiers géants et le feu d’artifice directement dans la salle de concert. Si l’année 2010 tient pour l’OPS ce que l’année 2009 promettait dans ses dernières heures musicales, on ne peut que s’en réjouir.

Je profite de l’occasion pour souhaiter à tous les membres de l’OPS une année artistique passionnante, couronnée de succès.

Texte traduit de l’Allemand par Andrea Isker

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